Mon diable, mon lit et moi...

Je me suis levé ce matin, difficillement comme d'hab, c'est un lundi en plus, et en me posant la question vitale et fatidique: "Quand est ce qu'on arrivera au Vendredi soir ?". Je dit bien soir, car entre le matin et le soir, il peut se passer des tas de choses.

Bref, je me suis dirigé, lentement, à mon miroir, j'ai vu la tête que je faisait, j'ai retourné la tête vers le lit (mon grand amour éternel), j'ai regardé encore une fois ma tranche (heureusement que je suis habitué aux films d'horreur :-D) et je me suis posé la question vitale (toutes mes question sont vitales le matin): "Miroir, miroir, dit-moi: est ce qu'il vaut mieux que je retourne à mon lit ou que j'aille au boulot?". Mon lit est encore chaud (pas de chaleur humaine malheureusement, mis à part la mienne bien entendu), mes yeux sont encore à peine ouvert et surtout l'envie de retourner ne cesse d'augmenter. J'ai pensé me diriger vers l'endroit le plus beau au monde (je parle toujours de mon lit) mais, brusquement, j'ai découvert que je suis pas en train de rêver et que je suis pas en train de poser la question à mon miroir mais plutôt à mon diable (ça merappelle la chanson de Julio Iglesias "Pauvres Diables" lol).

Ma cervelle a déjà pris l'autoroute du lundi (elle est diamètralement opposé à celle du Dimanche ;-)), et qu'il n'y a pas de chamin de retour au lit, et que j'ai déjà passé par le payage. Bref, pas de lit pour ce matin, peut être pour ce soir, d'ici là, je me contente d'attendre mon prochain retour.

Tel est le combat matinal entre mon diable, mon lit et moi...